Les soeur Fairweather-T1-Penelope by WYLDE Anya

Les soeur Fairweather-T1-Penelope by WYLDE Anya

Auteur:WYLDE, Anya [WYLDE, Anya]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Romance historique
Publié: 2021-11-15T23:00:00+00:00


Plus tard dans la soirée, Penelope et Lady Anne se trouvaient devant la maison de Lady Virginia, les yeux sur la poignée de porte en forme de tête de lion.

— Vous souvenez-vous de tout ce que Madame vous a dit hier ? demanda Lady Anne.

— Oui, répondit Penelope, ravalant la boule d’appréhension qui lui nouait la gorge.

— Tout va bien se passer, n’est-ce pas ?

— Je vous le promets sur mon honneur. Personne ne remarquera ma présence.

— Bien, alors décrétons qu’il s’agit de votre toute première rencontre mondaine et oublions ce qui s’est passé avant.

— D’accord, Lady Anne, répondit-elle en s’avançant courageusement vers l’entrée.

— Miss Fairweather, annonça le majordome d’une voix de stentor.

C’était un petit dîner, de quarante convives tout au plus.

Lady Virginia s’empressa de venir les accueillir.

— Miss Fairweather, présenta le duc.

Penelope sourit avec une élégante révérence.

Après un bref coup d’œil sur la tenue raffinée de Penelope, une robe argentée hors de prix, et sur les perles véritables tissées dans ses cheveux, Lady Virginia haussa un sourcil approbateur.

Elle les accueillit chaleureusement avant de repartir aussitôt.

— C’était très bien, la félicita Anne.

— Merci, répondit Penelope avec satisfaction.

Elle avait répondu aux questions de Lady Virginia de manière discrète et réservée. Elle était fière d’elle et avait retrouvé un peu d’assurance.

Un quart d’heure plus tard, Penelope et Anne étaient de retour dans le fiacre qui les ramenait au manoir de Blackthorne.

— Que s’est-il passé ? demanda la douairière à leur arrivée.

Anne répondit :

— Lady Virginia portait une robe magnifique. Sans doute une création de Madame.

— C’était un long vêtement vaporeux tout en dentelle et mousseline de soie rose, froncé et épinglé à l’épaule. Le reste du tissu était drapé tout autour du corps et se terminait par une longue traîne dans le dos et jusque sur le sol, ajouta Penelope, le visage écarlate.

— Oui, mais pourquoi rentrez-vous si tôt ?

— Miss Fairweather se rendait à la table des rafraîchissements.

— Et... ? fit la douairière.

— Lady Virginia aussi.

— Anne ! s’impatienta sa mère.

— Miss Fairweather suivait Lady Virginia. L’étoffe de sa robe était subtilement retenue par une broche de perles sur son épaule. Elle s’est déchirée. Tout le tissu s’est détaché, heureusement qu’un gentleman qui passait par là s’est empressé de couvrir Lady Virginia de son manteau. Vous comprenez que nous pouvions difficilement rester après avoir déshabillé l’hôtesse presque intégralement.

— Je vois... marmonna faiblement la douairière.

L’instant d’après, sels et brandy furent réclamés en renfort.



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